Le Salon Aéronautique de Paris, qui se déroule cette semaine, a été marqué par un événement controversé. Le gouvernement français a ordonné la suppression des armes israéliennes exposées dans le pavillon israélien. Cette décision a été dénoncée par le ministère israélien de la Défense comme un « acte unilatéral effectué dans la nuit » après que les équipes israéliennes aient déjà installé leurs stands.
Selon le ministère, les organisateurs, agissant sur des instructions du gouvernement français, ont ér éd une muraille noire durant la nuit, isolant les stands des entreprises de défense israéliennes telles qu’Elbit Systems et Israel Aerospace Industries de la vue du public.
Le ministère a déclaré : « Cette décision viole des protocoles d’exposition en défense qui existent depuis longtemps », et a ajouté que cette action était motivée par des « intérêts politiques et commerciaux », notamment compte tenu des opérations militaires en cours d’Israël contre l’Iran.
Réactions et Conséquences
Face à ces nouvelles restrictions, Amir Baram, directeur général du ministère de la Défense, a exprimé une forte protestation, tandis que l’association des fabricants israéliens a qualifié cette action de « humiliation publique rappelant l’affaire Dreyfus ». Les responsables israéliens affirment avoir été pris par surprise par cette décision, malgré des coordinations préalables avec les autorités françaises, ajoutant que cela leur a empêché de répondre avant que les stands ne soient dissimulés.
Le Salon Aéronautique de Paris, considéré comme l’une des expositions de défense et d’aviation les plus importantes au monde, a ouvert ses portes comme prévu lundi matin. Alors qu’Israël avait initialement prévu une pleine présence lors de l’événement, sa délégation a été réduite en raison de perturbations de vol récentes et de considérations de sécurité découlant du conflit avec l’Iran.
Le président de l’association des fabricants, Dr. Ron Tomer, a souligné que les industries de défense d’Israël restent parmi les plus avancées au monde, soutenant que « même une tentative aussi honteuse d’humiliation ne diminuera pas la demande mondiale pour la technologie de défense israélienne ».