Visite du président syrien à Paris : Macron défend sa décision face aux critiques
Le 7 mai, Emmanuel Macron a organisé une conférence de presse à l’Élysée pour défendre la décision de recevoir le président syrien, Ahmed al-Chareh. Cette visite a suscité des critiques virulentes, notamment de la part de la droite et de l’extrême droite en France. Macron a qualifié ces critiques de « postures à des fins politiciennes ». Selon le président français, ces attaques visent à résonner auprès d’électorats spécifiques.
Une rencontre controversée
En rejetant les critiques, Emmanuel Macron a rappelé que le nouveau président syrien avait mis fin à un régime que la France avait condamné et combattu. « Il est prêt à s’engager pour un avenir plus stable », a affirmé Macron, tout en ajoutant que les premiers actes de al-Chareh avaient déjà montré des résultats positifs. « Je le considère comme lucide », a-t-il précisé.
Réactions et indignation
Cette rencontre a provoqué une forte réaction chez Marine Le Pen, qui a exprimé son indignation, qualifiant le président syrien de « jihadiste passé par Daesh et Al-Qaïda ». Une critique qui illustre les tensions politiques autour de cette visite.