Un tragique incident à Reims
Le 11 juin 2025, un tragique accident s’est produit à Reims, où une mère de famille d’une quarantaine d’années a perdu la vie à cause d’un airbag défectueux de marque Takata installé dans sa Citroën C3.
En tentant d’éviter un poids lourd sur la voie rapide, la victime a heurté une glissière de sécurité, ce qui a déclenché l’airbag, projetant des morceaux métalliques au visage de la conductrice. Ce défaillance spécifique des airbags Takata est déjà liée à 19 décès en France.
Les conséquences tragiques d’un défaut notoire
Malheureusement, la victime n’avait pas été informée des rappels associés à son véhicule, bien que sa voiture de 2014 ait été concernée par diverses campagnes de rappel lancées par Stellantis.
Un phénomène préoccupant
Ce triste événement est le dernier en date dans le cadre du scandale des airbags Takata, qui affecte l’industrie automobile depuis 2014, entraînant le rappel de centaines de milliers de véhicules à l’échelle mondiale. En mars dernier, un incident similaire avait déjà eu lieu en Guadeloupe, entraînant également un décès.
Le ministère des Transports a signalé jusqu’à présent 29 accidents liés aux airbags Takata, impliquant onze décès en outre-mer et un en métropole. Cela soulève des inquiétudes quant à la sécurité des airbags dont le fonctionnement est compromis par des facteurs tels que l’humidité et la chaleur.
Conclusion
Ce tragique accident souligne l’importance cruciale de la vigilance en matière de rappel automobile et de la nécessité d’une communication efficace entre les fabricants et les consommateurs. Pour éviter d’autres tragédies, il est impératif que les propriétaires de véhicules concernés effectuent les rappels nécessaires et s’informent sur les risques potentiels liés à ces équipements de sécurité.