Après la victoire des Toulousains sur les Bayonnais en demi-finale du Top 14, découvrez ce qui a retenu l’attention de notre journaliste présent au Groupama Stadium.
COUPS DE CŒUR
En route pour le triplé
Insatiable Stade Toulousain. Les Rouge et Noir ont souffert ce vendredi face aux Bayonnais (32-25), invités surprise du dernier carré, mais ils ont assuré l’essentiel et fait parler leur expérience des grands rendez-vous. Se hissant une nouvelle fois en finale du Top 14, pour la cinquième fois lors des six dernières saisons. La formation d’Ugo Mola est désormais en lice pour réaliser un inédit triplé dans l’histoire du Top 14. Personne ne l’a fait. «Ce n’est pas neutre», souligne Ugo Mola. Trois titres d’affilée ? Il faudrait remonter aux années 1990, aux prémices du professionnalisme, pour trouver trace d’une telle domination avec les quatre sacres consécutifs décrochés par… Toulouse entre 1994 et 1997.
Segonds en première ligne
À la fin du match, quand Thomas Ramos a été élu homme du match, des sifflets ont retenti au Groupama Stadium. La raison ? Beaucoup de monde, et pas seulement les supporters bayonnais, imaginaient sûrement que ce titre honorifique aurait dû revenir à l’ouvreur de l’Aviron, Joris Segonds. Auteur d’un match énorme dans son rôle de buteur (18 points à 100% de réussite), l’ancien joueur du Stade Français Paris a également été impeccable dans son jeu d’occupation au pied et dans ses dégagements. «Cette récompense n’aurait pas été imméritée malgré la défaite», a-t-il déclaré.
La belle réponse de Ntamack
Depuis le début de la saison, il joue avec un genou douloureux. Ses performances n’ont pas toujours été à la hauteur cette année et il s’est régulièrement retrouvé sous le feu des critiques. Ce vendredi, même si le match a été haché, l’ouvreur du XV de France a tenu la baraque. «Sur cette fin de saison, je me sens plutôt bien, les infiltrations font plutôt effet», a partagé Ntamack.
COUPS DE GRIFFE
Les doutes demeurent à Toulouse
«Gagner moche, je m’en contente.» Ugo Mola sait que son équipe n’a pas brillé, mais a souligné qu’«être en finale de cette saison-là, avec ce qui s’est passé, c’est la performance d’un groupe qui n’a pas lâché, qui est résilient».
Bayonne a trop gâché
Les Bayonnais, malgré un courage immense, ont fini par céder en seconde période, ne parvenant pas à concrétiser leurs ocurrences. «Incapables de franchir ce mur hermétique», le manager bayonnais Grégory Patat doit faire le constat de l’expérience toulousaine.
Des Stadistes trop indisciplinés
Les Toulousains ont été sanctionnés à 13 reprises, permettant aux Bayonnais de rester dans le match. «Il y a beaucoup de choses à régler avant la finale», avertit Thomas Ramos.