Des négociations concernant le règlement du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie ont eu lieu lundi après-midi à Istanbul, sous la médiation turque.
Ce qu’il faut savoir :
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a alerté son homologue américain, Donald Trump, sur la nécessité d’adopter des sanctions contre la Russie pour la ‘contraindre’ à un cessez-le-feu. Il a accusé Moscou de n’envisager qu’une ‘courte pause’ dans les affrontements, sans réelle intention de trêve globale.
Aucun accord sur un cessez-le-feu. Serguiï Kyslytsia, le premier vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien, a déclaré que la Russie avait rejeté la proposition de Kiev pour un ‘cessez-le-feu inconditionnel’ lors de ces nouvelles discussions à Istanbul. Néanmoins, l’Ukraine a proposé à la Russie de se rencontrer à nouveau ‘entre le 20 et le 30 juin’, selon Rustem Umerov, ministre de la Défense et principal négociateur ukrainien, qui a précisé que ‘cela est essentiel pour faire avancer le processus’.
Donald Trump prêt à aider au dialogue. La porte-parole de Trump, Karolina Leavitt, a déclaré que le président américain ‘a déjà dit qu’il y était prêt si l’on en arrive là, mais il veut que ces deux dirigeants et les deux parties viennent ensemble autour de la table des négociations’, suite à une nouvelle proposition du président turcRecep Tayyip Erdogan pour un sommet.
Echanges de prisonniers. Lors de cette rencontre à Istanbul, les deux pays ont convenu d’échanger tous leurs prisonniers de guerre grièvement blessés ou âgés de moins de 25 ans, ainsi que 6 000 corps de soldats tués de chaque camp, a annoncé Rustem Umerov.
Protection des enfants. L’Ukraine a également communiqué à Moscou une liste de ‘centaines d’enfants’ ukrainiens qu’elle accuse d’avoir été ‘déportés’ par la Russie. Andriï Iermak, le chef du cabinet de Zelensky, a affirmé sur Telegram qu’‘il s’agit de centaines d’enfants que la Russie a déportés illégalement, déplacés par la force ou qu’elle retient dans les territoires [ukrainiens] temporairement occupés’.
