Une réponse internationale à la crise à Gaza

Le 20 mai 2025, les leaders du Royaume-Uni, de la France et du Canada ont exprimé leur ferme opposition à l’escalade des opérations militaires israéliennes à Gaza. Dans une déclaration conjointe, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le Premier ministre canadien Mark Carney ont appelé le gouvernement israélien à mettre un terme immédiat à ses opérations militaires et à permettre un accès humanitaire sans entrave pour les civils gazaouis.
« Le niveau de souffrance humaine à Gaza est intolérable », ont déclaré les leaders. Ils ont averti que le blocage de l’aide humanitaire essentielle pourrait constituer une violation du droit international humanitaire.
Des sanctions potentielles
Alors qu’Israël continue ses bombardements, ayant fait 43 victimes depuis minuit, les trois pays ont menacé de prendre des « actions concrètes » si Israël ne met pas fin à son offensive. De plus, 22 pays ont exhorté Israël à permettre l’entrée de l’aide dans l’enclave assiégée.
Une question de droits et de solidarité
Cette situation soulève des inquiétudes concernant le respect des droits de l’homme. Les leaders ont condamné le langage « odieux » utilisé récemment par certains responsables israéliens et ont insisté sur le fait qu’Israël a le droit de défendre ses citoyens contre le terrorisme, mais ne peut ignorer les souffrances infligées aux habitants de Gaza.
Reconnaissance d’un État palestinien
France, Royaume-Uni et Canada ont également réaffirmé leur engagement à reconnaître un État palestinien comme un pas vers la solution à deux États. Les déclarations des alliés soulignent la nécessité d’une action concrète pour mettre fin aux souffrances des Gazaouis et la recherche d’une paix durable dans la région.

