Isidore Partouche pose devant les machines à sous de son casino en 2001

Le décès d’Isidore Partouche

Isidore Partouche, le fondateur du groupe de casinos Partouche, est décédé à 94 ans, a annoncé le groupe dans un communiqué. Pour tous ses employés, il était ‘Monsieur Isidore’. Ancien radioélectricien, il est devenu le patriarche d’un empire familial du casino en surfant sur la vague des machines à sous.

Il avait un goût du risque, une confiance en lui inébranlable et un charisme indéniable. Rapatrié d’Algérie, il était parvenu dans les années 2000 à dépasser son concurrent, le groupe Barrière, en nombre d’établissements de jeux en France.

Un parcours exceptionnel

Né en Algérie française à Trezel le 21 avril 1931, Isidore Partouche débute sa carrière comme radioélectricien. Il devient le premier concessionnaire Philips en Algérie avant de migrer en France après l’indépendance. Dans le Pas-de-Calais, il y rachète un karting et une boîte de nuit, puis en 1973, il achète le casino de Saint-Amand pour un franc symbolique, peu avant sa faillite.

À la fin des années 1980, il comprend le potentiel des machines à sous et transforme ses établissements en véritables lieux de divertissement. Sa société entre en Bourse en 1995 et il innove avec le concept de ‘Pasino’, des complexes de loisirs accessibles à tous.

Un héritage durable

Jusqu’à la fin, Isidore Partouche est resté impliqué dans son entreprise, passant la main à son fils Patrick en 2006, tout en gardant un œil sur les affaires. Le groupe compte aujourd’hui 44 casinos dans le monde, ainsi que des hôtels et des restaurants. Lors de l’exercice 2023-2024, il a réalisé un chiffre d’affaires de 434 millions d’euros.

Sa phrase fétiche, ‘Pour gagner au casino, il faut en acheter un !’, résume parfaitement son approche audacieuse de l’industrie du jeu.

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