Le 6 avril, un incident diplomatique a eu lieu à l’aéroport de Roissy, où une diplomate russe a été retenue et interrogée. Selon le quotidien Le Figaro, cette fonctionnaire se rendait à une conférence de l’UNESCO lorsqu’elle a été arrêtée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a été la première à annoncer l’incident, précisant que l’employée n’avait pas reçu son visa à temps.
Suite à sa détention, son ordinateur et son téléphone lui ont été confisqués, déclenchant une vive réaction de Moscou. Maria Zakharova a déclaré lors d’une conférence de presse que l’employée avait passé 24 heures dans la zone frontalière avant d’obtenir l’autorisation d’entrer en France.
De plus, contrairement à ce qui a été rapporté, ce n’est pas le nouvel ambassadeur français à Moscou, Nicolas Rivière, qui a été convoqué par le ministère russe des Affaires étrangères, mais son collaborateur direct, Zacharie Gross. En réaction à cet incident, l’ambassade de Russie à Paris a émis une note de protestation auprès de Paris.
Lors de son briefing, Zakharova a déclaré : ‘Nous n’avons pas l’intention de laisser cette situation sans conséquences’. Cela souligne la montée des tensions qui perdure depuis plusieurs années, en grande partie à cause de la guerre en Ukraine et du soutien militaire français à Kiev.
Les tensions entre Moscou et Paris se sont intensifiées récemment, alors que des accusations mutuelles d’agression se multiplient. L’incident à Roissy n’est qu’un des nombreux événements qui témoignent des relations tumultueuses entre la Russie et la France.
