Gérard Larcher : Reconnaissance d’une erreur sur le coût des sièges au Sénat

Le président du Sénat, Gérard Larcher, se trouve sous le feu des critiques après les révélations sur le coût exorbitant de la commande de nouveaux fauteuils pour la chambre haute du Parlement. Cette polémique a éclaté suite à la publication d’un article dans le Canard Enchaîné, rapportant que ces fauteuils coûteraient jusqu’à 40 000 euros.

Larcher a reconnu lors d’une interview accordée au Parisien que le montant exact de ces dépenses était de « 34 000 euros exactement pour deux fauteuils et un prototype ». « Au Sénat, nous avons du mobilier qui a une histoire et donc un coût » a-t-il précisé, tout en ajoutant qu’il n’était pas « informé » de cette commande.

« J’estime que c’était une erreur », a déclaré Gérard Larcher. « On ne peut pas prôner la réduction des dépenses publiques et ne pas se l’appliquer à soi-même. »

Le président du Sénat a demandé une enquête pour faire la lumière sur cette affaire et a exprimé son souhait pour un « changement de pratiques » au sein de l’administration du Sénat. Il a également appelé le nouveau gouvernement à prendre des mesures concrètes pour réduire le déficit public.

Les Réactions

La révélation de ces dépenses a suscité un certain émoi sur les réseaux sociaux, certains internautes exprimant leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une dépense injustifiable à une époque où la réduction des coûts est un sujet de préoccupation pour le gouvernement.

« On doit être plus exigeants sur le prix » a concédé Larcher, soulignant l’importance d’une gestion rigoureuse des finances publiques. Les futurs débats à l’Assemblée pourraient permettre d’évaluer plus en profondeur ce dossier qui pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité du Sénat.

Les conséquences de cette commande de mobilier particulièrement coûteux ne manqueront pas de faire l’objet d’analyses au sein de la sphère politique, alors que le président du Sénat cherche à redorer une image qui pourrait être entachée par cette polémique.

Please follow and like us:
Retour en haut