Un influenceur algérien, surnommé Doualemn, a été expédié vers la France après avoir été d’abord expulsé vers l’Algérie, une décision prise dans un climat de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays.
Agé de 59 ans, Doualemn avait été arrêté à Montpellier après la publication d’une vidéo controversée sur TikTok. Il a été placé en centre de rétention administrative (CRA) à Nîmes, avant d’être mis sur un vol vers l’Algérie, où les autorités ont ensuite décrété son interdiction de territoire, selon le ministère de l’Intérieur français.
L’auteur de la vidéo incriminée a été accusé d’incitation à la violence, bien que les termes employés aient été clarifiés par le procureur de la République de Montpellier. « L’appel visait à donner une sévère correction à une personne résidant en Algérie », a-t-il indiqué.
Autres Arrestations
Ce cas s’inscrit dans un contexte plus large d’arrestations d’influenceurs en France. Sofia Benlemmane, influente d’origine Franco-Algérienne, a été placée en garde à vue pour incitation à la haine et menaces de mort à l’encontre d’internautes.
Deux autres influenceurs ont également été arrêtés pour des contenus appelant à des actes de violence explicitement liés à la France. L’un d’eux, connu sous le nom de « Zazou Youssef », fait face à des accusations d’apologie du terrorisme.
Des Complots Sur Internet
Les tensions entre les influenceurs de la diaspora algérienne et les autorités ne cessent d’augmenter, notamment à travers les réseaux sociaux où des propos radicaux sont souvent tenus.
Les comptes de plusieurs influenceurs ont été suspendus pour violation des règles communautaires de plateformes telles que TikTok, révélant l’intensité de cette dynamique.
L’affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et la régulation des médias sociaux, en particulier dans le contexte sensible des relations franco-algériennes.
Conclusion
Ces développements mettent en lumière non seulement l’impact des réseaux sociaux sur la politique, mais aussi la complexité des relations entre la France et l’Algérie. La situation reste suivie de près par les observateurs internationaux.
