Introduction

Le 10 juin 2025, un événement très médiatisé a eu lieu à l’Assemblée Nationale. Cinq influenceurs, connus pour leurs contenus controversés sur TikTok, ont été entendus par la commission d’enquête parlementaire concernant les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Cette audition a suscité de vives réactions et un débat passionné.

Les Influencers en Question

Parmi les personnalités convoquées, on trouve des figures telles que Nasdas, qui se décrit comme le « Robin des bois » de Perpignan, ainsi qu’AD Laurent et Alex Hitchens, qui ont des contenus jugés problématiques par certains députés. Les auditions se sont déroulées dans une atmosphère souvent tendue, avec des échanges qui ont parfois ressemblé à des dialogues de sourds.

Les Déclarations Controversées

Lors de cet événement, Nasdas a affirmé : « En chiffre d’affaires, on est à des centaines de milliers d’euros par mois », tout en interpellant le député Arthur Delaporte avec un « Et vous ? ». De son côté, Alex Hitchens a déclaré, « Il faut interdire TikTok parce que cette plateforme est néfaste », mettant en avant le caractère choquant de nombreux contenus qui y circulent.

Réactions des Députés

Les députés de la commission se sont montrés critiques envers les pratiques de ces influenceurs. Arthur Delaporte, président de la commission, a souligné que ces figures revenaient fréquemment dans les préoccupations des jeunes interrogés lors d’une étude citoyenne.

Conséquences et Avenir

Cette audition a mis en lumière les enjeux importants liés aux contenus diffusés sur TikTok, notamment en ce qui concerne la santé mentale des jeunes utilisateurs. Le rapport de la commission devrait être rendu en septembre, et les représentants de TikTok sont attendus pour répondre aux questions soulevées par ces auditions.

Conclusion: Le débat autour de la présence des influenceurs sur les réseaux sociaux, en particulier TikTok, est loin d’être résolu. Alors que plusieurs d’entre eux ont reconnu des aspects négatifs de la plateforme, la discussion sur la responsabilité des créateurs de contenu demeure essentielle pour protéger les jeunes utilisateurs.