Un feu tenace inquiète les pompiers et les autorités
Un incendie d’une ampleur significative s’est déclaré mardi dans la commune des Pennes-Mirabeau avant de gagner la ville de Marseille. Ce mercredi, les flammes restent encore actives et plusieurs foyers ne sont pas maîtrisés. Benoît Payan, maire de Marseille, a déclaré au micro de France Info et BFMTV que le feu « est en très nette régression », mais qu’il « n’est pas totalement maîtrisé ». Il espère que les conditions météorologiques s’amélioreront pour permettre sa fixation et son extinction.
La météo : un facteur clé dans la progression de l’incendie
La situation météorologique inquiète particulièrement les secours. Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, a souligné sur BFMTV que « le feu n’est pas fixé ni maîtrisé, il reste encore des brasiers ». Elle a insisté sur le fait que « les conditions météo nous inquiètent un peu » en raison de la sécheresse extrême et de la crainte d’une reprise des vents qui aggraverait la propagation.
Des mesures de précaution sur la circulation et les transports
La circulation routière sur l’A55 reste impactée avec une fermeture dans les deux sens ainsi que celle des tunnels du Vieux-Port et Carénage. Une réouverture partielle avec une voie réservée pour les secours est envisagée. Sur l’A7, des voies pourraient être dédiées aux secours dans le sens Lyon-Marseille. Côté ferroviaire, la SNCF a interrompu les circulations entre Marseille et Miramas jusqu’à midi, tandis que les liaisons vers Aix, les Alpes et Vintimille restent normales. Certains trains OUIGO subissent des adaptations, mais les Intercités circulent normalement à partir de midi.
Un bilan humain et matériel préoccupant
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, présent sur place, a confirmé que le feu n’était pas encore fixé et a salué le dévouement des 800 sapeurs-pompiers engagés. Jusqu’à présent, 110 personnes ont été légèrement blessées et 63 habitations impactées par les flammes, dont une dizaine gravement. Des évacuations massives ont été organisées avec l’accueil des sinistrés dans des gymnases et lycées aménagés en centres d’hébergement d’urgence.
Le témoignage poignant d’une habitante
« On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin… Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes », a raconté une habitante de l’Estaque, un quartier marseillais, témoignant de la rare rapidité et intensité de cet incendie.
Un travail de longue haleine pour éviter la reprise du feu
Le lieutenant-colonel Nicolas Galand des sapeurs-pompiers a rappelé que « toutes les lisières sont encore inflammables » et que le travail est loin d’être terminé. La configuration du feu, avec plusieurs départs en zone urbaine et la présence de vent, rend les opérations particulièrement complexes.
En résumé : un défi majeur pour la sécurité et l’environnement à Marseille
Alors que plus de 700 hectares de végétation ont déjà été ravagés, l’incendie à Marseille et aux Pennes-Mirabeau reste une menace sérieuse pour les populations et les infrastructures. Les autorités appellent à la vigilance face aux conditions météorologiques qui peuvent relancer la propagation des flammes.
Que va-t-il se passer dans les prochaines heures ? Les équipes de secours restent mobilisées et espèrent contenir rapidement ce feu pour éviter un scénario catastrophe.