Les intrigues captivantes de *The Waterfront* et *Ozark* : une comparaison saisissante

*The Waterfront*, qui a fait ses débuts le 19 juin 2025, est une série créée par Kevin Williamson, connu pour Dawson’s Creek, Scream, et The Vampire Diaries. Elle suit la famille Buckley en Caroline du Nord, confrontée à la chute de leur entreprise de pêche et se tournant désespérément vers le trafic de drogue avec leurs bateaux de pêche.

*Ozark* (2017–2022), une autre série originale de Netflix, a été créée par Bill Dubuque et Mark Williams, mettant en vedette Jason Bateman dans le rôle de Marty Byrde, un conseiller financier qui déplace sa famille dans les Ozarks du Missouri pour blanchir de l’argent du cartel.

*The Waterfront* et *Ozark* ne sont pas directement liés, à part le fait qu’il s’agit de séries Netflix. Les deux séries n’ont pas de créateurs, de personnages ou de chronologies communs. Cependant, elles partagent des thèmes et des ambiances similaires, toutes deux étant des drames criminels familiaux.

Les deux séries présentent des familles dysfonctionnelles mêlées au crime, où le patriarche construit un syndicat criminel pour soutenir ses proches. Les intrigues explorent le monde criminel et les dilemmes moraux qui l’accompagnent, ainsi que les défis personnels et émotionnels, mêlant drame criminel saisissant à une nuance émotionnelle.

*The Waterfront* reflète *Ozark* dans sa prémisse de base, exposant une famille impliquée dans le crime. Dans *Ozark*, les Byrdes blanchissent de l’argent via un casino; dans *The Waterfront*, les Buckleys le font par l’intermédiaire d’une poissonnerie. Les deux familles sont en proie à des conflits internes, et la loyauté est constamment mise à l’épreuve par le développement de l’intrigue.

En ce qui concerne la tonalité, les deux séries visent un ton sombre et sérieux, bien que certaines scènes exagérées puissent parfois nuire à la réalité et au caractère grave de l’histoire. Le style de Kevin Williamson, qui utilise un dialogue parfois cliché et des relations dramatiques, est présent dans la nouvelle série de Netflix, soulignant la corruption financière et morale ainsi que le traumatisme intergénérationnel.

La série s’inspire de la vie du père du créateur, qui était impliqué dans le trafic de drogue dans les années 1980.

‘C’était en quelque sorte inspiré librement par ma propre famille et par mon père, et grandir dans les années 80 en tant que fils de pêcheur’, a déclaré Williamson au New York Post.

Williamson a également ajouté que la série était inspirée par d’autres œuvres, surtout *Ozark* et *Yellowstone*.

‘*Yellowstone* était l’émission préférée de mon père, et je l’appelais après chaque épisode pour discuter parce qu’il l’adorait, et cela a renforcé notre lien. Et donc, cela a beaucoup inspiré’, a-t-il déclaré. ‘*The Waterfront* a sa propre histoire, mais je dirais qu’elle vit dans la même allée que ces autres séries.’

*The Waterfront* n’est pas totalement capable de reproduire le charme d’*Ozark*

Topher Grace interprète Grady, un dealer d’opioïdes à la fois bizarre et menaçant—une intrigue rafraîchissante au début. Cependant, son implication avec la famille apparaît comme totalement prévisible. La série met en vedette des acteurs prometteurs, mais ils sont sous-utilisés et peu développés narrativement.

De plus, la série essaie de jongler avec plusieurs thèmes simultanément, s’approfondissant rarement dans l’un d’entre eux. Les motivations des personnages ne semblent pas organiques—par exemple, Bree, la fille des Buckley, a un potentiel émotionnel, mais semble bloquée dans des choix répétitifs.

Visuellement, la série imite *Ozark* avec sa palette de couleurs terne et sombre, mais manque de la profondeur psychologique et de l’accroche narrative qui ont fait d’*Ozark* un succès. Contrairement au moment charnière de Julia Garner dans *Ozark*, *The Waterfront* ne permet pas de découvrir une nouvelle étoile ou un arc mémorable de personnage.

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Rédigé par Deebakar

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