La Russie met en garde l’Occident
Dans le contexte des tensions croissantes entre Israël et l’Iran, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait entendre des voix d’avertissement. Il déclare : « La situation est extrêmement tendue et dangereuse non seulement pour la région mais aussi pour le monde entier. »
Ce climat de tension s’accentue alors que des spéculations émanent des États-Unis sur une possible intervention militaire en Iran, évoquées par Donald Trump, qui devrait faire une déclaration dans les prochaines semaines. Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, souligne que « des négociations éventuelles avec l’Iran sont à l’horizon ».
En réponse à des déclarations émanant d’Israël, où le Premier ministre Benjamin Netanyahou a menacé d’éliminer l’ayatollah Ali Khamenei, Dmitri Peskov a affirmé que « la Russie réagirait très négativement à une telle éventualité. » Il ajoute, « Cela ouvrirait la boîte de Pandore et pourrait engendrer des sentiments extrémistes en Iran. »
Le rôle de l’Iran dans le conflit
Nathalie Loiseau, députée européenne, affirme que « Israël et l’Iran violent le droit international ». Elle précise que l’Iran soutient la Russie en Ukraine et arme divers groupes militants au Moyen-Orient.
Elle constate que l’escalade actuelle est une conséquence de l’abrogation par Donald Trump de l’accord de Vienne en 2015. Elle préconise un retour actif de l’Europe dans le dialogue.
Perspectives d’un dialogue régional
Alors que la communauté internationale observe ces événements, Dmitri Peskov rappelle que « tout élargissement du conflit ne mènera qu’à plus de violence. » Ce discours souligne l’importance d’une approche diplomatique plutôt qu’un recours à la force.
La nécessité d’un dialogue inclusif pourrait se faire ressentir dans les prochains mois, surtout face à une escalade des tensions entre ces puissances régionales.

