
Dans un développement récent dans le monde de la boxe, Imane Khelif, la boxeuse algérienne médaillée d’or aux Jeux Olympiques, doit désormais subir un test de sexe afin de pouvoir participer à des événements dans la catégorie féminine. Cette décision, annoncée par World Boxing, est le résultat de nouvelles règles mises en place pour assurer la sécurité et l’équité dans le sport.
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Khelif a dominé ses adversaires féminines, remportant le premier match en seulement 46 secondes alors que son adversaire, Angela Carini de l’équipe italienne, a abandonné en larmes.
Conformément à la nouvelle politique « Sexe, Âge et Poids » de World Boxing, tous les athlètes participant aux événements féminins devront se soumettre à des tests de sexe, ce qui a soulevé de nombreuses discussions et débats. World Boxing a explicitement mentionné le nom d’Imane Khelif dans son communiqué, déclarant qu’elle ne peut pas participer à la catégorie féminine jusqu’à ce qu’elle ait passé ces tests.
« Cette décision reflète des préoccupations concernant la sécurité et le bien-être de tous les boxeurs, y compris Imane Khelif », a déclaré World Boxing. L’organisme a précisé que cette politique vise à protéger la santé mentale et physique de tous les participants, surtout en réponse à certaines réactions soulevées par le passé.
Les tests de chromosomes, qui étaient autrefois courants dans les sports olympiques, avaient été abandonnés dans les années 1990, mais un regain d’attention a été observé ces dernières années concernant la participation des athlètes transgenres et intersexes dans les compétitions sportives féminines.
Imane Khelif, qui espère défendre son titre aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, a suscité des interrogations sur les implications éthiques et les préoccupations de sécurité entourant ce genre de tests.
Le nouveau règlement de World Boxing entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2025 et un processus d’appel sera mis en place pour ceux qui ne réussissent pas les tests.
Les fédérations nationales seront également responsables de la mise en œuvre et de la validation des tests chromosomiques pour leurs athlètes.

