L’Assemblée nationale oppose son veto à l’accord UE-Mercosur

L’Assemblée nationale, à Paris, le 26 novembre 2024.

Le 26 novembre 2024, l’Assemblée nationale a voté pour s’opposer à la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, avec 484 voix pour et 70 contre. Le résultat a reflété une large majorité, mais pas l’unanimité espérée par le gouvernement, qui souhaitait un soutien total afin de renforcer sa position à Bruxelles.

Le rôle controversé de La France insoumise

Les députés de La France insoumise (LFI) ont voté contre cette déclaration, arguant que l’accord, même amendé, ne serait pas acceptable. Arnaud Le Gall, député du Val-d’Oise, a déclaré : ‘Il n’y a pas de bon accord Mercosur possible’. Bien que le gouvernement ait insisté sur l’idée d’inclure des normes strictes pour les producteurs du Mercosur, la dissension entre les groupes politiques reste vive.

Un contexte politique tendu

Le débat a mis en lumière la division entre les différents partis. Tandis que la gauche soulève des préoccupations sociales et environnementales, l’extrême droite exprime des arguments souverainistes. Malgré leur opposition à l’accord, les membres de la coalition présidentielle ont souligné l’importance de maintenir un dialogue constructif sur le libre-échange.

Une bataille pour l’unité

Michel Barnier, ministre des Finances, a fait appel à un vote unanime pour renforcer la position de la France au sein de l’UE. ‘Cette bataille, nous voulons la mener avec vous !’ a-t-il affirmé, désireux de mobiliser les députés dans cette lutte. Toutefois, des voix dans l’opposition expriment des doutes quant aux véritables intentions du gouvernement, notamment sur son engagement à bloquer l’accord si nécessaire.

La tension perdure alors que d’autres décisions importantes concernant la fiscalité et le budget se profilent à l’horizon, plaçant le gouvernement dans une situation de plus en plus délicate.

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